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Créer votre vision d’avenir ou sortir de la parabole de l’immobilisme.

A l’heure où les états européens ont décidé d’indexer politiquement le bien-être de leurs populations au même titre que leur PIB, il existe une injonction sociale à trouver le bonheur. Que ce soit pour être mieux noté dans son entreprise ou pour rester dans la mouvance, le défi d’un développement personnel pour tout à chacun est lancé et il est de bon ton d’y adhérer. Alors, comment expliquer  le paradoxe de l’envolée de burnouts et de suicides dans l’entreprise accentué par le télétravail ? Pourquoi ne parvenons-nous pas majoritairement à l’objectif ? Comment devenir acteur de sa vie plutôt que spectateur de celle des autres ? Comme Albert Einstein en a si justement initié l’idée : “La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.” OK ! Donc, pour progresser, modifions nos comportements. Beaucoup pratique un développement personnel de longue date que Julia De Funès qualifie d’ailleurs “d’impersonnel”dans la mesure où il les laisse enlisés dans l’immobilisme. C’est l’histoire terriblement moderne de ceux qui pour sortir de leur mal être s’abreuvent des méthodes et des conseils d’intervenants charismatiques et passionnants mais sans résultat concret car ils ne parviennent pas à passer à l’action dans leur vie. En prenant conscience de certains mécanismes psychologiques, nous pouvons échapper à ce formatage et c’est la réflexion que je vous propose de mener aujourd’hui.

 

1/ La récente équation politique du bonheur :

Le président Nicolas Sarkozy fut le précursseur d’une évaluation nationale du bien-être des français pour en faire un vecteur  politique majeur. Cette recherche n’est évidemment pas fondée sur l’altruisme. Effectivement, il est largement établi par le courant de la psychologie positive que des salariés heureux dans leur entreprise sont susceptibles d’améliorer sa productivité et sa notoriété économique par leur engagement. Le coaching d’entreprise s’est donc développé pour répondre à ce nouvel enjeu. Cependant, avec un peu de recul, nous nous apercevons que d’une part, la démarche systémique se fonde prioritairement sur une optimisation des résultats économiques de l’entreprise. Il s’agit de perfectionner les comportements collectifs à l’interne sans se préoccuper de l’individu dans son environnement social et familial. D’autre part, cette démarche engendre un double stress chez l’employé, à savoir : “être productif et être heureux au travail.” Pour remédier à ce type de mal être, le coaching personnel offre une autre solution.

 

2/ Pourquoi le coach peut devenir une sorte de gourou plutôt qu’un partenaire de changement ?

Quelque soit la thématique abordée, il existe deux types de profils psychologiques chez une personne qui se fait coacher.

A/ Le profil cognitif :

Il y a la personne qui, écoute, s’informe, mesure l’intérêt des propos de manière détachée en adoptant un raisonnement purement cognitif. Son comportement sera dicté par la balance “avantages/ inconvénients” qui engendrera une prise de décision pour passer ou non à l’action en fonction de ses croyances et des freins à lever bien-sûr. En clair, la personne écoute les conseils puis s’en détache pour avancer en autonomie.

B/ Le profil affectif :

Il existe un autre type de personne qui va aller plus loin pour sortir d’un mal être, d’une micro dépression en cherchant une “guérison” plus ou moins inconsciemment . Son comportement est plutôt dicté par l’affectif. C’est un profil de personne plus sensible qui veut se rassurer et accumule les conseils, méthodes, formations et expériences tout azimut en développement personnel. Elle possède donc une énorme culture en la matière. Pourtant, même avec la détermination à vouloir évoluer, elle ne comprend pas pourquoi, elle fait encore du surplace.

C’est qu’inconsciemment cette personne ne veut pas changer car elle n’en voit pas l’intérêt. Elles se sent menacée dans  son écologie intérieure. C’est-à-dire qu’une partie d’elle, visant à la protéger, freine des deux pieds tandis qu’une autre aspire au changement. Il s’agit là, du principe d’immunité psychologique qui fait que plus on pousse dans un sens, plus une contre force de même intensité pousse dans le sens opposé ; maintenant le statut quo. Cette personne peut réaliser un transfert sur son coach en tombant dans une espèce de gouroutisation de celui qui accompagne son changement. Elle a tendance à écouter, admirer voire idéaliser les propos du coach en se focalisant sur lui avec beaucoup d’enthousiasme au lieu de se centrer sur elle-même et sur la poursuite de ses objectifs. En fait, elle  extériorise son besoin d’amélioration sur le coach. Mais, quand passe-t-elle à l’action?

 

3/ La parabole de l’immobilisme : 

La personne qui ne veut pas quitter ce qu’elle connait reste donc immobile même avec une forte motivation pour atteindre ses objectifs. Pour elle, il est beaucoup plus difficile de sortir de sa zone de confort que de demeurer dans une situation connue même si cette dernière est très douloureuse. C’est réellement une histoire de perception inconsciente et de changement d’angle de vision.

Par analogie, pour la personne, c’est un peu comme être douillettement installée chez elle, au coin du feu en respirant pourtant à longueur de journée une odeur pestilentielle sans pouvoir partir... Et, même motivée, avec tous les encouragements du coach qui balise le parcours pour que la personne comprenne qu’elle peut sortir de chez elle en tournant la poignée de la porte, en la tirant vers elle très facilement et en traversant vers une autre demeure confortable avec un air pur à respirer, le passage à l’action est impossible. Même convaincue, la personne peut se justifier par la peur d’affronter la nuit, le froid voire la tempête du dehors comme étant pure folie ; ce qui la pousse à réprimer ses ardeurs et à se rassoir au coin du feu. Le stade suivant est celui de l’idéalisation de son logis actuel avec tous les atouts qu’il possède et en occultant bien sûr, l’odeur insupportable qui règne à l’intérieur.

Elle va écouter le coach en trouvant ses conseils géniaux sans agir. A la question : es-tu prêt à te lever de ton fauteuil avec ta tasse de thé, d’ouvrir la porte, de sortir dehors pour traverser et aller dans ta prochaine maison que le coach t’invite à découvrir parce que tu sais qu’elle existe et que vous avez vu ensemble qu’elle correspond à tes besoins…Il est naturel pour elle, de prèfèrer rester dans son fauteuil en mode “fan club.”

 

4/ Respecter son écologie intérieure et oser “déménager” :

 L’écologie intérieure est gouvernée physiologiquement par le maintien de l‘homéostasie, c’est-à-dire la constance du milieu intérieur ou plus prosaiquement, le maintien de l’équilibre. Et cela passe par tout ce qu’un individu met en place comme protection pour éviter le chaos…donc le changement ! Effectivement, si la personne reste immobile, c’est que la situation rêvée n’est pas assez clairement définie pour elle.

Cela veut dire que tout changement génère des peurs plus ou moins légitimes  en fonction du vécu de chacun. L’inconscient a engrammé  nos expériences dans le cerveau et agis en sous-marin pour nous protéger de tout déséquilibre. Donc la question à se poser est : “Oui, mais qu’est que cela implique pour moi de changer ? De positif ? De négatif ? Et pour reprendre la parabole de la maison : “qu’est-ce qu’ une maison où je serai mieux, très concrêtement ?” Car si l’objectif ou la situation rêvée n’est pas assez définie et ne permet pas de répondre à la question “Pourquoi”, les ressources personnelles sont difficilement mobilisables pour assumer tous les risques inhérents au changement.

Une des notions d’accélélérateur de changement est de créer notre vision d’avenir de façon attirante et audacieuse. La représentation précise de notre avenir va nous tirer, nous tracter de façon phénoménale en nous faisant découvrir des tas de solutions pour avancer. Pour cela, nous avons besoin d’être clair sur le fait que notre avenir est plus grand que notre présent, que vivre dans le présent ne suffit pas pour donner un sens à notre vie. Et puisque intrinséquement, nous sommes poussés vers le passé par les traumatismes, programmes…qui nous font faire de la propulsion arrière, il est constructif d’investir du temps dans la démarche d’une manière pragmatique, en se faisant accompagner pour plus de recul et d’efficacité. Comme en couture, toute chose est créé deux fois : nous faisons le patron de la robe avant de la confectionner !

Si vous êtes motivé par un défi “waouh”, que la marche est haute et que vous avez besoin de développer un état d’esprit pro-actif pour effectuer la transformation, créons ensemble le lien de votre changement.

Contact : Marie-Pierre Devaux

                  06 63 74 64 32

                Coach de performance 360° spécialisée en gestion corps-mental-émotionnel

Marie-Pierre Devaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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