Le Flow concentre ces moments de compétence où tout se déroule merveilleusement bien, comme nous l’avions programmé et durant lesquels le temps semble suspendu.
Cet état désiré, associé au pur bonheur coule comme une rivière paisible (Flow bien-être) ou plutôt comme un torrent impétueux (Flow performance) bien au-delà du monde sportif. Un enjeu important doublé d’un effort consenti pour vous préparer et vous détenez votre passeport pour vivre la Flow attitude.
Nous connaissons presque tous celle-ci à chaque fois que nous donnons le meilleur de nous même et que nous allons au-delà de nos limites habituelles.
1/ Vers une définition du Flow qui dépasse les frontières du sport :
Chacun d’entre nous, sportif ou non, a vécu ces moments d’accomplissement total qui correspondent à l’intensité d’un moment de vie où l’on se sent profondément aligné entre nos pensées, nos émotions et nos sensations vers un comportement optimal.
Le Flow serait alors l’état dans lequel nous nous trouvons lorsque nous sommes dans l’ambitieux et l’accessible, que la fluidité nous habite en un état de conscience modifié qui mène à un état de plaisir où tout est possible et tout nous réussit.
Mais, vous l’aurez compris, nous avons tous accès au Flow à des intensités différentes.
Techniquement, l’état de Flow est divisé en expériences de fluidité/performance et de fluidité/bien-être. Il y existe une adéquation et un équilibre parfaits entre les exigences de la situation et le potentiel
mis en oeuvre par la personne.
Ce qui les différencie est le niveau d’enjeu.
Les caractéristiques de :
– la fluidité/bien-être (sérénité-maîtrise-bonheur-facilité-confiance)
et celles de
– la fluidité/performance (défi-contrôle-efficacité-plaisir-facilité-confiance)
varient entre la perception de ces exigences et la perception du potentiel de ressources mises en oeuvre pour les réaliser. Ces états souvent qualifiés de “petit nuage” ou de “pilote automatique” sont en fait des états non euphoriques, de réussite majeure, de concentration en prise directe avec le réel, faciles et économiques, où chaque action est pertinente, la prise de risque optimale et où les erreurs sont auto corrigées. La confiance perçue et tous les éléments de potentiels de ressources sont alors optimisés et “tendent” vers la réussite.
Sportifs et créateurs parlent aussi d’être dans la zone pour identifier l’état de Flow.
Être dans la zone est synonyme de performance pour un athlète ou d’inspiration pour un artiste.
Ils y connaissent souvent les plus belles victoires et les plus grandes réalisations.
Mais au-delà de la performance, c’est la puissance des sensations qui est en jeu et, au sommet, la jouissance de la liberté absolue.
Tout athlète ou créateur qui a connu la zone, cherchera à revivre cet état de grâce.
Ne cherche-t-on pas à revivre éternellement l’instant magique afin de sortir de nous même pour échapper à nos chaînes, pour ne plus penser et s’envoler ?
Le Flow ou zone peuvent faire fantasmer tout à chacun parce qu’ils incarnent la perfection, la quintessence des qualités mentales, l’idéal de concentration, de confiance et de création.
2/ L’art de la Flow attitude, un ressenti associé à la recherche du plaisir dans l’action :
Et si tout était question de posture face à la subtilité de la vie.
Prenons un exemple concret pour illustrer ce postulat.
Votre intention :
Préparer une prise de parole en public à fort enjeu pour vous.
Votre préparation :
Quelle peut être la première question que vous allez vous poser pour aborder votre préparation ? Un problème, un défi ou une occasion ?
- Quel est le plus grand problème à surmonter en vue d’améliorer mon discours ?…
- Quel est le plus grand défi à relever en vue d’améliorer mon discours ?…
- Quelle est la meilleure occasion à saisir en vue d’améliorer mon discours ?…
Les trois questions sont quasiment identiques à l’exception des mots problème, défi, occasion.
Et il est fort probable que vos réponses en disent long.
En effet, quand vous concevez l’amélioration de votre performance comme un problème, votre désir d’évitement et votre perception passive de la situation transparaît dans votre réponse.
Vous répondrez :
– J’ai peur du trou de mémoire dû au stress.
Si vous remplacez le mot “problème” par le mot “défi” dans votre formulation de la question, votre réponse évoquera nécessairement une forme d’action. Bien que vous parliez de la même situation, votre processus mental est plus en phase avec votre passion et vous tenez l’ébauche d’un plan :
– Mon plus grand défi est de surmonter ma peur pour parvenir à parler sereinement face à un public nombreux.
Enfin, en substituant “occasion” à “défi”, vous favorisez une réponse encore plus fortement tournée vers l’action et ancrée dans votre passion.
– J’ai l’occasion de vivre une expérience pour exprimer mes idées au plus grand nombre et m’entraîner à surmonter ma peur.
En employant le mot occasion dans la question, vous générez une réponse qui vous incite à prendre la situation à bras le corps et à améliorer activement votre performance.
Le simple fait de transformer la manière dont vous vous parlez est la meilleure façon d’hacker votre cerveau pour agir différemment : voici donc votre premier engagement pour rechercher la Flow
attitude !
3/ Le Flow : deux états reconnus dans le sport :
– Un défi fort est-il nécessaire aux états de fluidité ?
Le monde du sport est celui des défis choisis, forts (et parfois subis) et c’est aussi le monde privilégié du flow/performance.
L’enjeu et le défi sont-ils nécessaires également à l’accès à la Fluidité/bien-être ?
Prenons l’exemple d’un même sportif courant un semi-marathon : il peut avoir trois objectifs différents.
Dans le premier cas, il a pour objectif d’être le premier de sa course.
Dans le deuxième cas, il court pour vivre un moment d’intense bonheur en se concentrant sur lui-même, sur ses sensations de plaisir dans la course, sans recherche de résultat.
Dans le troisième, il cherche à se dépasser en espérant le résultat le meilleur possible.
Dans le premier cas, le coureur cherche à atteindre l’état de fluidité/performance. Il est fort à parier qu’il ait mis toutes les stratégies d’entraînement pour atteindre ce niveau d’enjeu.
Dans le deuxième cas, la personne recherche plutôt l’état de fluidité/bien-être. Le coureur recherche le bien-être, la sérénité, le plaisir, la convivialité ; l’enjeu est de moindre importance et est plus immédiatement accessible. le classement peut ne pas l’intéresser et en cas de méforme, il peut abandonner.
Dans le troisième cas, la personne se situera probablement entre les deux, le problème étant de savoir quelle est sa motivation exacte :
Résultat ou pas ?
Dans la vie quotidienne, comme dans le cas de ce coureur, la fluidité peut naître d’une situation choisie et dans laquelle l’enjeu n’est pas nécessairement présent ou pas forcément très marqué.
Un repas merveilleux en famille au bord de l’eau est un de ces moments où l’enjeu n’est pas manifestement exigeant, dans lequel les ressources peuvent être aisément activées et où la fluidité/bien-être peut apparaître.
L’essentiel en ai fondamentalement la recherche du plaisir et du bonheur de vivre intensément le moment présent.
Le Flow est donc l’état que nous pouvons tous atteindre en s’en donnant les moyens quel que soit le challenge envisagé.
Pour en découvrir les clés et vous donnez l’opportunité de le vivre, votre préparation physique doit être complétée par une préparation mentale personnalisée afin de performer à votre meilleur niveau.
N’hésitez pas à faire appel à un professionnel qui ciblera vos besoins et vous fera gagner un temps précieux en adaptant ses méthodes et outils à votre défi.
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